Miséricorde Divine révélée


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lundi 8 avril 2024
Diocèse de Martinique

message de sainte Faustine et héritage de saint Jean Paul II - Témoignage pour « l’apostolat de la Miséricorde Divine en Martinique »

Très chers frères et soeurs, Nous avons tous constaté à quel point notre société contemporaine est chamboulée. Plus besoin de détailler les bouleversements dans le domaine de l’éducation, professionnel, et même religieux par rapport au début du 20e siècle. Sachez qu’il en était de même à l’époque de sainte Faustine.

Après la Première Guerre mondiale, tant de familles ont été détruites à cause des décès, des blessures physiques mais aussi à cause des souffrances psychologiques. Beaucoup de relations familiales ont été détruites. Les relations politiques internationales étaient très détériorées dans l’entre deux guerres. Le manque d’amour, le manque de pardon et le fort dégoût du prochain annonçaient déjà le deuxième grand conflit mondial. C’est pour cette raison que Jésus est apparu à Sr Faustine. C’est pour nous révéler la grandeur de sa Miséricorde. Le 22 février 1931, au monastère de Plock, Jésus s’est révélé à une simple Polonaise, Helena Kowalska, encore appelée Sr Faustine, afin de nous aider à connaître la profondeur de son amour. Le Seigneur ne cesse de nous interpeller et de nous dire : « Je t’aime mon enfant, reviens à moi. »

 Ce tableau qu’il a fait peindre est un signe d’amour qui nous rappelle que tant que nous sommes vivants, l’heure du jugement n’a pas sonné. Nous devons adorer notre Seigneur, dire notre chapelet, faire la neuvaine à la Divine Miséricorde constamment pour le louer, et lui déclarer notre amour, mais aussi à nos frères et soeurs. Dieu a tant aimé le monde, qu’il nous a donné son fils unique. Il est le Dieu unique, seul Seigneur qui s’est laissé mourir sur la croix pour nous sauver de nos péchés. La Croix de Jésus est l’Arbre de la Vie. Jésus est le fruit de cet arbre, l’Agneau de Dieu qui nous est offert. Dans sa miséricorde, Dieu nous offre ce fruit dans l’Eucharistie qui donne la Vie éternelle à celui qui le mange. Notre Seigneur est rempli de Miséricorde. Il veut la partager avec nous, afin que nous soyons à sa ressemblance et que nous devenions les vrais enfants de Dieu. Il voit notre détresse et jette un regard de compassion envers notre misère. Dieu nous aime et nous a donné comme commandement de nous aimer, de pardonner sans cesse, d’être miséricordieux, à son image. Il nous laisse à travers sainte Faustine un commandement d’Amour que nous devons poursuivre inlassablement. La fête de la Miséricorde, une semaine après Pâques, nous rappelle que Dieu est là chaque jour, qu’il veut nous aider et nous accompagner à chaque instant de nos vies. Sur le tableau de Jésus miséricordieux, nous regardons les mains et les pieds transpercés du Christ, les rayons rouge et blanc représentants le sang et l’eau versés pour nos péchés et nous répétons inlassablement, « Par ta douloureuse passion, prends pitié de nous et du monde entier… Et… Jésus, j’ai confiance en toi… ». Nous sommes invités à avoir tous à la maison une copie de ce tableau, que nous devons vénérer en priant le chapelet et en commençant la neuvaine le jour de sa mort. Frères et soeurs, Jésus nous aime.

Par l’intercession de notre Saint-Père , le pape Jean-Paul II, qui a instauré cette grande fête après Pâques, et qui a bénéficié de la miséricorde de Dieu lors de son attentat à Rome le 13 mai 1981, demandons au Seigneur de nous aider à l’adorer, à aimer notre prochain, à pardonner et à vivre l’Amour en enfant de Dieu. Saint Jean-Paul II nous invite à vivre la Miséricorde Divine quotidiennement, dans nos relations familiales, amicales et professionnelles, à donner, à pardonner, à faire preuve de charité, à aimer. Il nous demande de suivre la volonté du Christ et de construire avec nos frères et soeurs une civilisation d’amour et d’espérance.

Nous rendons grâce à Dieu, pour la présence dans notre diocèse du mouvement « Apostolat de la Miséricorde Divine », composé de 18 groupes. Son rôle est de se laisser former par Jésus pour devenir, à l’image de Ste Faustine, Apôtre de la Miséricorde. 

Père Jan Mielewski, curé du François ■

Dossier à lire sur la Miséricorde - Eglise en Martinique N°679

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